lundi 30 septembre 2013

Ocean Park

Go watch the sunset as much as you can. No one can remain indifferent to the beauty Earth gives us unconditionally. I did it yesterday. I couldn't take a picture as I couldn't move before such beauty...  

mardi 24 septembre 2013

Eric And Duane Got The Blues Early

12 Août 2009
Caliopée 





I was 21 when I finally took the decision to drag myself to town in order to buy the object of my dreams: a guitar. It wasn't a tough decision and I had saved all the money that was necessary in order to make that day unforgettable. And it was indeed! I remember exactly how I felt when I was walking in direction of the music shop. I was a little nervous because it was almost the end of the day and I needed to get it before the shop would close. The sun was fading away but the orange light that was hitting the streets was absolutely beautiful and uplifting. When I got in, it was like an unknown paradise. The instruments on the wall were a beautiful and very appealing mystery, whispering to my ears to come closer in order to get to know them...

Anyway, when the owner of the shop started to play this guitar after he tried a couple of other guitars so I could choose my own (all a little cheaper I have to say), I knew. I knew it was this one that belonged to me and to my journey. Up until now, I cherish her. I even gave her a name: Caliopée (In the Greek mythology, Calliope means "beautiful voice" and was the Muse of Epic Poetry and Eloquence).  I call her Cali...

Since I was currently living in Paris and not in my beautiful hometown in the South of France, I decided it was not a good idea to bring it with me in the plane. Therefore, Cali stayed home, alone. In one of my numerous travels back and forth, I decided to take it with me as I was traveling by train, thinking that I could actually find the money and time to learn. Guess what? That never happened. I brought it back home. Up to this day, only a few people in my family who were actually able to play guitar allowed her to come to life. I would watch them with melancholy  But I made her a promise: one day, I would learn how to play and before I die her and I would rock together. 


My sweet Cali is now even further away from me but yesterday something wonderful happened. I started hurting my fingers on the strings again... Yes, it wasn't MY guitar but it's one step closer. I learned one chord, then another one and another one. And there it was, the introduction of the song I choose to learn ("Kiss Me" by Sixpence None The Richer - I know!). It was like magic and it was so beautiful I couldn't help myself but cry. Oh yes, of course, I still sound weird and my brain takes seconds before eventually making the right transition for my fingers but hey, I learn fast and most importantly, I enjoy it. I enjoy learning and if it wasn't for the pain my fingertips are feeling right now I wouldn't be writing this, I would be strumming it.

Do something you love. This is why Eric And Duane Got The Blues Early...

lundi 23 septembre 2013

Analogie de la mouche

Stella c'est elle. C'est celle qui à travers moi vous raconte ses aventures. Stella a compris depuis bien longtemps que rien ne sert de lutter. Par là, Stella ne veut pas dire se laisser aller mais plutôt aller de l'avant même quand ça bloque. Alors comment peut-on aller de l'avant lorsqu'on est bloqué vous me direz? C'est plus simple qu'on ne le croit.

Il y a quelques jours de cela, Stella à rencontrer E. la Russe à l'Intelligentsia Coffee Shop sur Abbot Kinney in Venice. Je vais l'appeler E. la Russe parce que ça se fait pas d'utiliser l'identité des autres sans leur permission mais en même temps il faut la citer parce que ça ne se fait pas non plus que d'utiliser les références des autres et de se les approprier. Alors E. la Russe fit part à Stella de ce qu'elle décida d'appeler l'analogie de la mouche.

L'analogie de la mouche, ça me plaît comme expression (sourire). On a tous, à un moment donné de notre vie, regardé une mouche voler, tourner en rond sous notre plafond. Finalement c'est pas toujours si débile que ça une mouche, si, si je vous jure. Imagine la mouche qui veut absolument sortir. Elle voit l'extérieur à travers la fenêtre et va s'y cogner la tête "on and on" parce qu'elle veut à tout prix foutre le camp. Sauf que voilà, il n'y a pas moyen, la fenêtre est belle et bien fermée. Tant qu'à faire, la fenêtre fermée, allons explorer le reste de la pièce, même si elle est close, y'a sûrement tout un tas de choses intéressantes à y découvrir. Et là, pendant que la mouche s'éclate dans la pièce, seule ou à plusieurs, y'a bien quelqu'un qui va venir l'ouvrir cette fenêtre parce qu'il commence à sentir le moisi dans la pièce, non? Ben si, et quand bien même elle n'ouvre pas la fenêtre, elle ouvrira bien la porte qui mène à une autre pièce et là, extase! Un nouveau terrain de jeu et de nouvelles possibilités.

Voilà, c'est ça l'analogie de la mouche. Arrête de te cogner et de te faire saigner la tête si la porte-fenêtre est fermée. Quelqu'un viendra l'ouvrir pour toi au moment où tu auras le dos tourné. Coquin!

On dit merci qui? E. la Russe.


samedi 21 septembre 2013

Sur les Cercles Infernaux

Le cercle infernal, c'est être artiste. 


Parce que ce monde n'est fondamentalement pas conçu pour eux. Enfin, je veux dire pour nous. Après tout, merde, je suis déjà ce que j'ai le dessein d'être. Essentiellement, c'est en effet le paradis sur Terre. Adam et Eve n'ont qu'à bien se tenir. Cependant, la marre aux requins est bien plus grande que ce que l'on ne croit. J'ai entendu dire combien il faisait bon vivre dans l'univers du bizz, quel qu'il soit. It's safe and secure, they say. Mouais enfin, pas si « secure » que ça si ta petite frimousse se trouve sur un siège éjectable parce que la reine mère se noie.

Bref, mon billet (d'où ?) n'est pas là pour venter ou démonter les malfaits du monde des affaires mais plutôt pour boucler la boucle de ces cercles infernaux. De la nécessité d'avoir de l'argent pour être artiste. Et que Dante me pardonne si j'utilise des termes similaires mais après tout ce fut bien mon imagination qui me mena à la prise de connaissance (conscience?) des 7 cercles. Enfin, passons, il faut bien un jour s'orienter voire « sortir vers les étoiles ».


Je divague, comme d'hab ! Donc je disais que c'est un cercle infernal que d'être un artiste. Au fond de moi ça ne demande qu'à s'exprimer. Ca vibre déjà. J'ai réalisé que danser pour moi m'apporte mais danser pour moi pour l'autre, me comble. Il faut cependant faire des choix. Que veux-tu faire dans ta vie ? Choisis et excelle. Oui je sais, sauf que je suis complexe et entre l'eau et la nourriture mon corps me dit : Prend tout! Pour mon âme c'est pareil. Quand j'aime, j'aime en entier. Mais voilà, il faut se lever tôt pour aller gagner sa croûte, parce que mon corps à faim mais c'est mon âme qui crie FAMINE !!! Une fois mon devoir fait, pour me remercier, le monde dehors me prend tout le gain de mon labeur. Et moi seule, je fais quoi ? Pour exprimer ma voix il faut bien que je joigne des groupes, que j'apprenne donc que je traîne mes pieds en cours et bon sang pour une fois que j'aime les cours (ok là je mens un peu parce que j'étais un genre de nerd à la fac et tout ça). Mais tout de même.... Et là je parle de la danse mais c'est pareil pour tout. Je veux chanter, je veux jouer, c'est quoi cette manie que vous avez tous de m'empêcher de vivre.



Naïve ? Selon votre perception de la liberté, oui en effet.



C'est vrai, il faut beaucoup investir tout en étant pauvre. Ça m'apprend la vie cette histoire-là. Du coup, la solution c'est quoi ? Ben je suis désolée mais y'en a pas ! Enfin oui, une, KEEP DOING IT ! Parce que quand on veut on peut ! Alors partez mes amis, chassez vos rêves comme vous chassez l'argent, comme vous chassez l'amour. Ils n'attendent que vous. Chaque bulle dans le ciel à un maître, elle n'attend que d'être cueillie telle une marguerite (faisons-nous bucoliques). Et je vais même vous dire, parfois, souvent, vous ne trouverez pas l'issue de secours et ça mes amis, ça, ça veut dire continuez !